La Solitaire Afflelou Le Figaro : Communiqué 12

Port-Bourgenay - samedi 27 août 2005

Six dernières pénalités pour ruptures de plombs

 

Le jury vient de décider de six nouvelles pénalités pour ruptures de plombs. Comme à Crosshaven, il a retenu la bonne foi des concurrents, pris en compte les mauvaises conditions de mer certainement à l’origine des dites ruptures et n’a appliqué que les pénalités minimales prévues par le réglement.

Quatre bateaux présentaient des plombs brisés au niveau des balises Argos et ont écopé de 2 minutes et 30 secondes de pénalité : le Banque Populaire de Jeanne Grégoire, le Total de Marc Emig, Eno & Navi Line de Cyrille Rognon et Groupe STEC-Charente Maritime de Jean-Christophe Caso.

Par ailleurs, le Aquarelle.com de Yannick Bestaven écope de 5 minutes pour cette même rupture de plombs mais au niveau d’une ancre de mouillage. Enfin, l’Allemand Jorg Riechers est pénalisé de 25 minutes pour les plombs au niveau du frein d’arbre, la pénalité minimale prévue en ce cas étant de 5 minutes par tranche de 100 milles entamée. Ces pénalités plus la réintégration au classement de l’étape de Marc Lepesqueux ont donné lieu à la publication de tous les classements après jury.

Le classement de Marc est cette fois définitifs.


Mais qu'est-ce qui est plombé sur un Figaro ?

Un coup de téléphone à Marc donne la réponse : environ 15 objets sont plombés pendant une étape, parmi lesquels l'arbre de l'hélice bien-sûr (laissant la possibilité, voire l'obligation, de fairte tourner le moteur pour charger les batteries car sans l'électronique du bord plus de navigation) et les objets "lourds" qui pourraient être déplacés pour servir le "MATOSSAGE", tels extincteurs, bouée Argos, bouée de survie, batteries de secours, ancres, caisse de sécurité, couchettes...

Selon Marc, le cas présent - concernant sa bouée Argos fixée sur le balcon arrière -, un plombage trop serré a sauté à la première grosse vague, le vent soufflait à 90 km/h ! Le règlement est le règlement... et le fautif reste le bateau et son skipper ! Le jugement du jury de course après analyse des faits.
Nul n'est infaillible (note du rédacteur de ces lignes, Christian Emig, ancien juge fédéral de la Fédération Française de Voile)