« On a fait un beau début de course, car les conditions correspondaient réellement bien aux qualités du bateau. Dès qu’on a du vent portant à 20 nœuds en revanche, on a plus de mal à suivre le rythme imposé par les autres concurrents. Chacun a ses points positifs et négatifs... Pour nous, le meilleur est la navigation au près ou au bon plein. Il y a toujours cette dépression située sur les Açores et nous avons donc opté pour une navigation en fonction des qualités du bateau. C’est pourquoi nous allons rester à proximité de la route directe, continuer dans l’Ouest avec du bon plein justement pour éviter de faire trop de chemin en plus. Hormis le passage à Ouessant que nous n’avons pas négocié de la meilleure des manières, nous nous situons plutôt là où nous le voulions. On peut considérer que notre entame sur cette Transat Jacques-Vabre va dans le bon sens. Les prochaines heures de navigations devraient nous être favorables, mais la route est encore longue, nous ne sommes qu’au large du Portugal ! »
« Jusque là nous avons eu du mal à dormir, car il y avait beaucoup de manœuvres à effectuer pour trouver les bonnes combinaisons de voiles, notamment pour bricoler à bord par 30 nœuds de vent parfois et c’était épuisant. Quoi qu’il arrive, le moral est là et on va tout mettre en oeuvre pour faire avancer le bateau au mieux. En général, nous naviguons aux alentours de 15 nœuds en vitesse moyenne avec certaines pointes à 20-21 nœuds. Ca va vite ! Humainement, la vie à bord se passe bien avec Bertrand. Il est en forme, moi aussi et nous sommes plutôt en phase sur les choix à opérer. Nous sommes l’un et l’autre en confiance et on s’apporte respectivement beaucoup à tous les niveaux, c’est très enrichissant. »