A.ST-Groupe est revenu aux affaires

    « C'est dans ces conditions difficiles qu'on arrive à faire la différence. Actuellement, on essaie avec Bertrand de négocier au mieux l'approche de Madère à l'image de ce qu'on a fait au passage du Cap Finistère. C'est vrai qu'on a gagné beaucoup de places à ce moment-là car le bateau se comporte à merveille lorsqu'on navigue au près ou au bon plein. Maintenant, il s'agit de se placer au mieux sur le plan d'eau de manière à anticiper les événements futurs et les éventuelles mauvaises surprises. Nous savons que nous sommes moins rapides avec du vent portant à partir de 15-20 nœuds, c'est pourquoi on se doit d'être toujours les mieux placés pour remédier à ce déficit de vitesse »
    D'un point de vue météo, les choses commencent à se préciser pour la flotte des Class'40. Certains ont clairement mis cap à l'est tandis que Marc et Bertrand poursuivent leur route à l'ouest, au plus proche de la route directe : « Ceux qui partent à l'est ont moins de vent, perdent du terrain sur nous et je pense que ce n'est pas fini. Je ne crois pas que ce soit la bonne solution pour le moment et c'est pour ça que nous restons à proximité de la route directe pour éviter de rallonger le chemin, même si nous devrons virer au passage de Madère. Disons que nous avons davantage de marges de manœuvre que les tenants de l'option Est qui subissent. En 48h, il va se passer beaucoup de choses et l'on en saura plus à ce moment-là, après Madère et les Canaries. »
    Sur A.ST-Groupe, le moral et la forme sont au rendez-vous : « On a pris le rythme de la Transat. On parvient à gérer les nuits avec des quarts corrects de 3h même si on a souvent envie de dormir au même moment ! On mange correctement et c'est important pour la forme et la lucidité. À bord, on a quelques bricoles à gérer mais rien d'anormal, la routine. On est très content d'être revenu dans le match, il y a du jeu et ça annonce une suite passionnante. »