Paris : 2 avril 2007

Marc Emig retardé par l’anticyclone des Açores

    Bien que toujours installé au sein du Top 10, Marc Emig ne pointe plus qu’en 9e position. Piégé par une zone de vents faibles aux portes de l’anticyclone des Açores, le skipper marseillais reste néanmoins persuadé que « c’est là qu’il faut que l’on soit. » « On s’est fait un peu piéger... »

    Conscient d’avoir joué de trop près avec l’anticyclone des Açores, Marc Emig espère reprendre sa marche en avant le plus tôt possible. Joint tôt ce matin, le skipper AST Groupe explique sa situation : « On a voulu joué et on s’est fait un peu piéger. On s’est fait avoir par l’anticyclone des Açores qui est trop descendu par rapport aux prévisions et on n’a pas pu s’échapper. Nous sommes 4 à s’être fait avoir ! Malgré tout, je reste persuadé que c’est là qu’il faut que l’on soit. Vu la suite de la météo, nous sommes dans le vrai mais un peu trop près de la bulle malheureusement. Ce sont des conditions difficiles car le pilote automatique barre mal dans le petit temps. Cette nuit, j’ai fait un peu les “deux-huit”. Là, ça va mieux parce que j’ai 3 nœuds de vent mais dès que ça passe en dessous, il faut prendre la barre à la main. Le pilote n’y arrive pas ! C’est donc plus difficile de se reposer avec ce type de temps qu’avec 15-20 nœuds de vent. »

    Toujours aussi confiant dans son option initiale, Marc Emig envisage la suite des événements avec enthousiasme : « Cette situation compliquée devrait s’arrêter dans la journée ou en début de soirée pour laisser rentrer un vent beaucoup plus Est et on devrait être mieux placé pour attaquer. C’est juste un arrêt au stand mais j’aurai préféré qu’il soit plus court. Un moment, les fichiers météo nous donnaient quand même du vent et ça passait. Quand ça a commencé à caler, on n’était plus en accord avec les fichiers. C’est toujours comme ça quand on est trop près de l’anticyclone. Son déplacement est très lunatique, on ne sait jamais où il va se déplacer et jusqu’où s’arrêtent les limites dans hautes pressions... On s’est quand même fait avoir sur la bordure. On a voulu aller trop près, on a voulu jouer et on va le payer. Maintenant, quand je vois la route que les autres font plus au Sud, je me dis qu’ils se rallongent tellement que si ça rentre demain, on sera vachement mieux. »

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