Paris : 10 avril 2007

Marc Emig menace les sudistes !

    Marc Emig est plus que jamais en embuscade pour disputer la victoire finale à Marie-Galante. Bien positionné en 5e position à moins de 30 milles du podium et 77 milles du leader, le skipper marseillais se veut optimiste et plein d’énergie au moment d’aborder les derniers jours de course.

    « C’est vrai que je suis toujours derrière les extrêmes sudistes au pointage mais je pense que l’écart latéral joue pour moi si le vent se maintient en direction Est/Sud-Est. Il n’est pas question de lâcher maintenant car l’objectif est de faire avancer la machine au plus vite pour revenir sur les 4 qui me précèdent. Les conditions devraient jouer en ma faveur car je dois avancer un peu plus vite que les sudistes désormais, à 9 nœuds de moyenne et ma route sur Marie-Galante en plus directe. Je suis à 110-120 degrés de l’angle du vent, c’est un vrai bonheur à barrer le bateau qui est en parfait état. En quelques jours, j’ai réussi à creuser sur les nordistes et les centristes. Il ne reste plus que les sudistes à passer ! Même s’ils sont devant, rien n’est jamais perdu avant que la ligne d’arrivée ne soit franchie. Je n’ai que 77 milles de retard et je joue mon option jusqu’au bout. Il reste un peu moins de 1 000 à parcourir et je vais passer en mode figariste dès ce soir, c’est-à-dire au taquet jour et nuit pour attaquer et finir à fond sur Marie-Galante. Tout reste possible et j’y crois. On y verra plus clair dans 1 à 2 jours. »

Un invité surprise pour Marc Emig !

    A 1 000 milles de Marie-Galante, un visiteur inattendu a fait irruption dans le quotidien du skipper AST Groupe : « C’était un véritable bonheur hier. J’ai croisé une petite baleine de 7 à 8 mètres qui est restée à côté de moi une bonne vingtaine de minutes. Je l’ai vu jouer avec le bateau, le suivre, le rattraper, elle est même passée à moins d’un mètre de la coque! C’était un spectacle extraordinaire et très impressionnant. Au début, quand tu vois la masse sortir de l’eau, c’est un peu stressant ! Mais j’ai vite vu que la baleine était simplement curieuse, elle me suivait, elle sautait dans les vagues, c’était magnifique.

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