Team Marc Emig : Cyrille Rognon (préparateur), Quentin Gilles (préparateur physique), Jean-Michel Roque (responsable logistique à terre).
Crédit Photos : Gilles Martin Raget.
Contact Presse de Marc Emig : Liliane Fretté Communication
Maxime Decitre - Tél 01 42 56 60 68 - Mobile 06 70 00 16 67 -
Fax 01 42 56 60 47 - Mail : mdecitre@relationpresse.com
Et les sponsors :
Pour la 3e édition, le Trophée Banque Privée Européenne change de destination et de formule : une grande première !
Les figaristes se préparent pour une transat en monotype et en solitaire - une traversée d'environ 4 semaines pour 4200 milles nautiques de Saint Nazaire jusqu'à Cienfuegos de Cuba. Avec une quinzaine de Figaro 2 au départ, Marc sera bien entouré avec des de Broc, Davies, Drouglazet, Caudrelier, Morvan...
Communiqué de presse 1 :
A quelques jours du départ officiel, le compte à rebours est lancé pour Marc Emig. Il s’apprête à s’élancer pour sa première transatlantique en solitaire (il a déjà gagné la Québec - St-Malo en equipage).
A quai à bord de son Figaro Bénéteau Total, qui fut rallié de Marseille jusqu’à Saint-Nazaire par convoi exceptionnel, Marc Emig parfait ses derniers réglages et se prépare sereinement à passer 1 mois seul sur l’océan : « Le puzzle est prêt, j’ai pensé à beaucoup de petites choses pour améliorer mon confort à bord, notamment au niveau de mes vêtements. J’ai aussi bien travaillé au niveau des tissus de voiles et avec le voilier. A bord je me sens plus à l’aise avec le bateau qu’il y a un an et je commence à bien connaître ses réglages et ses finesses. »
Bien qu’il s’agisse d’une découverte pour ce marin spécialiste de la régate en équipage et du Match Racing, il n’est pas pour autant dépourvu d’ambition : « Mon objectif pour une première sera le Top 5 mais dans mon fort intérieur le podium serait une bonne chose pour la suite de la saison.»
Une chose est sûre, il faudra compter sur lui. Même s’il n’est jamais parti aussi longtemps seul à l’assaut de l’océan, son envie, sa faim de succès et le soutien de ses proches font le reste : « J’ai pris spécialement des petits mots d’encouragement de mes copains, de ma femme et une photo de mes enfants... J’ai aussi un petit coq qui chante quand on tire un cordon, ceci me permet d’avoir le chant du coq au petit jour, une sorte de petit rappel des bruits sur terre ! »
Avec cette fougue et cette envie, Marc Emig nous promet une épreuve pleine d’émotions !
Vendredi 1er avril: prologue
A 11h, onze bateaux au total et pas douze, car Gildas Morvan s’étant légèrement blessé hier (il a été autorisé par le comité de course à ne pas participer à ce prologue, mais il sera au départ dimanche), ont pris le départ devant Saint-Nazaire à 13h sous le soleil, dans un flux d’Est de l’ordre de 15 nœuds.
1
3
CAUDRELIER Charles
Bostik
2
10
DAVIES Samantha
Skandia
3
40
GREGOIRE Jeanne
Banque Populaire
4
30
EMIG Marc
Total
5
6
DROUGLAZET Eric
Crédit Maritime - Zerotwo
6
67
LIVORY Yannig
Entreprendre Au Pays de Lorient
7
22
VITTET Dominic
ATAO Audio System
8
34
BESTAVEN Yannick
Aquarelle.com
9
57
TRIPON Armel
Gedimat
10
93
RAISON David
Coutot Roehrig
11
47
PEDRO DA CRUZ Antonio
Little Black Shark
*
5
MORVAN Gildas
* : Non Participant
Extrait de la Newsletter du Trophée BPE 2005 du Vendredi 01 Avril 2005 :
On a aimé aussi constater que dans la flotte il y a des libres penseurs, pas de suiveurs. Des coureurs qui osent, tentent des coups, font des choix de voiles osés, quitte à se tromper.
On a aimé par exemple lexcellente course de Yannig Livory (Entreprendre en Pays de Lorient), ou encore la très belle remontée de Marc Emig (Total) (photo ci-dessous).
On a apprécié aussi dentendre David Raison (Coutot Roehrig) signaler à la VHF à Antonio Pedro da Cruz (Little Black Shark) la présence dune dangereuse bille de bois. Entre marins...
Non, vraiment la bande annonce était parfaite et donnait bien envie d'être déjà dimanche, à 14h, pour le début du grand film.
A quelques heures du départ vers Cuba, les vivres sont embarquées, les bateaux fin prêts, les contrôles de jauge et de sécurité OK, le dernier briefing à 18h, le dîner en famille, une dernière nuit dans un vrai lit.
La météo s'annonce capricieuse pour le départ : "On devrait avoir un temps nuageux, voire quelques adverses. Les vents vont tourner au sud puis sud-ouest et être moins forts, de lordre de 10 à 15 nuds grand maximum ". Un flux, peu favorable à la route, qui "conjugué aux effets de site de la baie de Saint-Nazaire, rendra la tâche des skippers un peu compliquée " : de la tactique dès les premières heures de course, avec aucun droit à l'erreur ! Bonne route Marc... le bateau t'attend (photo ci-dessous : Total, n° 30).
Départ à 11 h... Marc a largué les amarres sous les yeux de son plus passionné admirateur, son fils Tristan, qui l'a accompagné jusqu'à l'écluse.
Somptueux départ au près dans l'estuaire
L'estuaire de la Loire baigné de soleil est ce dimanche le plus beau des stades nautiques sur une mer plate, dans un vent de sud-ouest d'une dizaine de noeuds. Des conditions idéales avant de négocier une première zone de vents faibles cette nuit.
A 14h08, le coup de canon libérateur : le spectacle fut un vrai régal pour les spectateurs massés sur les jetées du port de Saint-Nazaire et à bord de dizaines de petites embarcations suiveuses. A 15h, Marc pointe à la 8e place au milieu de la flotte était encore relativement groupée. Cuba est à 4260 milles !
Le moment est désormais venu d'oublier la terre, de préparer la première nuit à bord, en un mot de s'organiser avant d'entrer dans le golfe de Gascogne avec la rotation du vent à l'ouest, puis au nord-ouest, voire même au nord pour la journée de lundi.
Pour son premier petit déjeuner en mer, il trouvera dans un carton-surprise un "kougekhopf", préparé et déposé dans le coin-cuisine par sa maman !
Empannage en vue après une nuit de vitesse (8 avril à 8h) - jusqu'à 30 noeuds de nord-est, des grains et rafales.. et tous à fond sous spi dans la nuit noire. « une mer pas très bonne » confirmée par Marc Emig (Total) « il y a des creux de 4 mètres..»
Première vacation téléphonique de Marc avec la famille (8 avril - 21h) : tout va bien, le moral est bien remonté, la nuit d'enfer est oubliée, le parfum préféré de Marc, celui du gasoil !, qui embaumait le bateau depuis 24 h, s'est évaporé à grands coups de "serpillière", Flores est à quelque 500 milles. C'était bien le moment de prendre des nouvelles familiales, un bon coup coeur qui donne aussi le coup de pouce pour changer de vitesse. A Flores, y aura-t-il un vendeur à la sauvette avec des rasoirs ? Sinon... et puis, il y a des barbus célèbres à Cuba I
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