- 10 juin : 21e sur 94
- 11 juin : 59e sur 94
- 12 juin : 35e sur 94
- Classement général :
33e sur 94
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Giraglia Rolex Cup
55e édition de cette course franco-italienne créée en 1953 (*), longue de 243 milles, se déroule, à partir du mercredi 13 juin, entre Saint-Tropez, l’île du Levant, le rocher de la Giraglia (**), dont la manifestation tire son nom, et Gênes (coefficient 1).
Marc est à bord du Swan 45 Axelle's (voile n°FRA 29745), appartenant à Hubert Wargny, n'a participé qu'aux trois jours de régates, 10-12 juin, dans le Golfe de Saint-Tropez et parcours côtiers d’une longueur maximale de 35 milles (coefficient 1), avant la grande course. 160 voiliers ont pris part à ces trois jours de convivialité et de plaisir des yeux.
(*) La course de la Giraglia a été créée, il y a 55 ans, dans un café parisien pour lancer un défi italo-français à même de conquérir le monde de la voile. Durant des décennies, ce fut une régate "populaire" entre Toulon et San Remo et l'inverse l'année suivante. Depuis 10 ans, Rolex et St-Tropez en ont fait une régate de prestige.
Le Cap Corse, vu d'Est en Ouest avec la Giraglia à droite - Passage de la Giraglia (W en E) - © Photos C. Emig
(**) La Giraglia est un immense récif dressé à la pointe nord du Cap Corse, péninsule située à l’extrême nord de l’Ile de Beauté. Situé à 1,5 milles nautiques au Nord-Est du minuscule port de Tollare, cet îlot de 800 mètres de long et 50 mètres de large, exposé de toutes parts au vent et isolé de la terre ferme durant une bonne partie de l’année,s’élève à 60 mètres de hauteur.
Ce bout de rocher fut, de tout temps, un endroit stratégique. En 1573, les Génois y édifièrent une tour fortifiée de forme carrée à des fins militaires. Elle servit jusque sous Napoléon Bonaparte qui craignait les assauts de l’Amiral Nelson sur les côtes corses. La construction du phare de la Giraglia, visible à une distance de 30 milles nautiques, fut décidée en 1838 par le Service des Phares et Balises, créé sous l’impulsion de Napoléon III, et mis en service en 1848, 10 ans ayant été nécessaires à sa construction compte-tenu de la complexité logistique et des conditions climatiques du site. La Madonnina, une statue de la vierge, a été érigée à l’extrémité sud de l’îlot dans les années 30 par une jeune femme rescapée d’une tempête alors qu’elle venait de visiter la Giraglia.
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