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La Solitaire : Etape 3   Brest - La Coruña (La Corogne) - 560 milles

  Marc Emig (A.ST Group) promet qu’il va attaquer... [lire la com 8].

    Ce matin du samedi 11 août, suite à l’avis de fort coup de vent prévu à partir de mardi au passage du Fastnet, et à cause du manque de précisions quant au déplacement et au creusement de la dépression que les coureurs devaient subir, l’organisation à décidé d'envoyer les concurrents vers le sud, dans le golfe de Gascogne, plutôt que vers le nord. D'ailleurs la Rolex Fastnet Race qui devait avoir lieu dimance a été différée - les naufrages au Fastnet au cours de l'Admiral's Cup, avec des noyés, il y a quelques années, restent dans la mémoire de tous régatiers.
    Aussi, lors de la conversation téléphonique ce matin, Marc se montrait très réservé sur les conditions de mauvais temps en Mer Celtique, parlant de creux d'au moins 5m. Ce changement de programme doit sans conteste le rassurer... et sa famille aussi ! Mais il y aura quand-même des vents de sud-ouest forts – entre 25 et 30 nœuds - entre Bordeaux et la Corogne, notamment dans les douze dernières heures de course. Une conversation avec des amis asturiens ce soir confirment les mauvaises conditions de vent et de mer sur les côtes espagnoles.

Samedi 11 août : départ à 18h14

      Après un premier départ à 15h, annulé et reporté, avec course neutralisée, à17h50 - suivi d'un rappel général - et c'est bien parti à 18h14.
      Avarie pour Marc : un bateau au mouillage heurté après le départ. Par l’intermédiaire de la direction de course, Marc a pu signifier à son préparateur technique le matériel dont il aura besoin pour réparer à la Corogne, mais cette avarie mineure ne l'empêche pas de naviguer et il poursuit sa route. Au Raz de Sein, Marc a eu la bonne risée avec un peu de courant, depuis il caracole dans les premiers.


      Photos © Marmara-Vialeron/Le Figaro

Dimanche 12 août

      Une nuit avec des étoiles filantes partout, c’était un super spectacle. Côté navigation, au sud-sudest sous spi, pas toujours facile avec des bascules de vent et les petites vagues, c’est difficile de rester sous pilote - une route un peu à l'ouest des autres pour aller chercher la pression.

Lundi 13 août

      Après une nuit à la manœuvre et avec de multiples empannages à cause d'un vent qui oscille beaucoup, c'est à 7h30, que Marc passe la bouée BXA, la marque de parcours de cette troisième étape. Le spi est affalé et cap sur la Corogne sous grand-voile haute et génois, au près bon-plein.

Marc Emig (A.ST Groupe) à la vacation de 14h00 - 13/08/2007
« J’ai été mauvais toute la nuit donc forcément, je le paye. Il y a eu la surprise de ceux qui étaient à terre. Bref, faut repartir à zéro. Ce matin, j’ai pu dormir un poil avant cette grosse molle. Vu ce qui nous tombe sur la tête en ce moment, la stratégie sera surtout de démarrer de là où on est. Car le vent va arriver par devant, donc, évidemment, faut être devant. La suite ne va pas être toute simple. Il y a un passage de front avec 35 à 40 nœuds et il y aura sûrement une bascule à l’ouest à aller chercher. » - Un rien désabusé Marc [écouter la vacation 4].

      L’absence de vent du moment n’est donc qu’un leurre passager. Cette pétole est une classique entre deux systèmes, car le vent va revenir doucement par l’ouest puis s’orienter sud-ouest et forcir dans la nuit pour monter jusqu’à 30 à 35 nœuds et des rafales à 40, une mer inconfortable. Comme les autres, Marc prépare à affronter le « baston », ce fameux coup de chien qui succèdera au calme. Ce sera pour mardi soir et la nuit de mardi à mercredi.

Clin d'œil 1 : Baston

Mardi 14 août

      Marc au cœur du coup de vent : le vent a forci, 40 nœuds établis et mer forte. La nuit sera longue, humide et chahutée. Les seules informations sont les positions fournies par la direction de la course, à bord c'est du "sauve-qui-peut" - tout pour le bateau avec une main sur la barre - plus de temps pour des vacations.

Mercredi 15 août

      Cette nuit, au passage du front, les conditions étaient extrêmes, à la limite de la survie : 50 nœuds de vent, une mer grosse et des vagues déferlantes dans l’obscurité totale. Le bord bâbord, face à la mer, s’est révélé peu à peu impraticable. Alors Marc, comme la plupart des autres, a viré cette nuit pour éviter les coups de butoir aussi inconfortables pour les hommes que dangereux pour le matériel.
Au petit matin, la situation s’était relativement améliorée. Reste maintenant à savoir l’état de fatigue de Marc et celui du matériel, le résultat final en dépend.

Jeudi 16 août : arrivé à 6h08

      Arrivé ce matin tôt de Marc à La Coruña à 6h08, il est 30e de l'étape à 6h28'30" du premier. Au classement général : 28e à 7h06m51s.

      Que s'est-il passé depuis hier dans l'après-midi - probablement la rentrée du vent d'ouest-nord-ouest qui a du coup favorisé ceux du large et triplé la distance avec ceux tirant des bords à terre, à moins que Marc avait des ennuis matériels et soit allé à la côte pour se protéger du vent et de la mer de SW ? Reste à attendre pour savoir, d'abord au lit pour un tour de cadran !
      C'est bien ce qu'il a fait Marc - un court SMS est vite arrivé : " Je suis dans un lit au sec ! " Puis , en soirée une liaison téléphonique... "J'ai fait tout faux" - En absence de liaison VHF avec les voisins et surtout sans voir aucun bateau aux alentours (nuit du 14 au 15 août), Marc a décidé de se rapprocher de la côte et donc virement de bord et cap vers la Galicie, ce fut son erreur avec impossibilité de se refaire.

      " Il ne te reste plus qu'à gagner la dernière étape ! " Et sa réponse... " je suis le bateau en ce moment avec mon préparateur pour mettre le voilier en état dans ce but." Pas de casse, sauf quelques petits problèmes à l'intérieur, comme le décollage de la table à carte, et bien sûr un contrôle complet du gréement [lire la com 9].

à suivre pour la dernière étape...

      A peine réveillé, Marc s'est préoccupé de la fin de la construction de son Class'40 et fait un envoi de photos du chantier... cela donne à penser que Marc est déjà dans la Transat Jacques-Vabre.

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