Planet'Voile : Marc EMIG, Transat Jacques-Vabre 2007 - les dernieres

   

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Décalage horaire de Marc : -3 heures par rapport à la France continentale.
Le temps ci-dessous est en heure française continentale.


Lundi 26 novembre : Arrivée à Salvador de Bahia à 19h52 (heure française)
               avec le flash spécial des organisateurs et la vidéo de l'arrivée.

    Les premières déclarations de Marc Emig et Bertrand de Broc sur la ligne d'arrivée aujourd'hui après 23 jours 5h 52 ' 25'' de traversée à une vitesse moyenne théorique de 7,78 noeuds.

  • Marc Emig : " Si on avait eu la vitesse, on faisait un podium.... On a eu un peu de mal, car le bateau est tout neuf. Il a été mis à l'eau 15 jours avant le départ et on a eu quelques problèmes techniques qu'on a réglé pendant la course... Ce qui est sûr, c'est qu'on a toujours tiré les bons bords, mis a part le passage de Ouessant qu'on a raté. C'est ce qui nous a sauvegardés dans le peloton. Après, quand c'était tout droit, on attendait notre heure. Reste que cela nous a permis de bien regarder le bateau, de tester des trucs aussi. On s'est fait une raison et on a pris des notes pour modifier certaines choses pour la suite. "

  • Bertrand de Broc : " Cette transat entre Le Havre et Bahia, c'est un beau parcours, à part que, comme tout le monde le sait, entre le Pot-au-Noir et ici, c'est un peu tout droit sans beaucoup d'options. Mais jusqu'à l'Equateur, cela a été très intéressant. Au final, ça a été un peu long. C'est vrai que 23 jours, ça commence à tirer un peu mais dans l'ensemble, cela allait, on se s'est pas trop foutu sur la gueule ! (rires!) "

  • et [lire le communiqué de presse 13].

    Dimanche 25 novembre

        Horoscope du dimanche dans "La Provence" pour les Capricormes

  • Vie sociale : C'est fait : vous êtes premier ou dans le peloton de tête! Que pourriez vous désirer de mieux ? Ne soyez pas trop exigeant...
  • Coeur : Comme ils sont précieux, les moments de bonheur passés en compagnie de l'être cher ? Prolongez-les.
  •     Réponse de Marc : "He beh! Il arrive un jour trop tôt cet horoscope!!! vivement demain!!!!! j'en ai plein le dos de perdre du terrain sans pouvoir rien faire....c'est mieux la monotypie.....enfin c'est comme ça, j'espère au moins que les deux de derrière le resteront."
        Maud sera sur le quai à Salvador de Bahia quand Marc accostera.

        Pour les arrivées demain, comme dit Marc Emig, skipper de "A.ST Groupe", " la météo pour finir est top "clean" pour offrir un coup de Trafalgar "... [écouter ci-contre la vacation 10].

    Samedi 24 novembre

        L’alizé du Sud-Est ne faiblit pas et Marc est toujours en route directe vers Salvador qui se trouve désormais à environ deux jours. La course de vitesse se poursuit, mais A.ST-Groupe manque un peu de vitesse (encore... car au retour Marc l'ingénieur et Philippe l'architecte vont revoir cela). Pour une première, chapeau à Marc et à Bertrand qui n'ont mis les pieds sur leur prototype que quelques jours avant le départ et ils avaient tout à apprendre. A leur arrivée, ils en sauront plus, mais n'auront pas encore fini leur classe (40 bien-sûr !).
        Un regret - voire un soupçon d'amertume dans la voix - pour Marc qui ne peut donner tour sa mesure et doit laisser s'échapper la 2e ou 3e place.

    Vendredi 23 novembre

        Alors que Marc et Bertrand "mangent" de l'écoute sous les alizés, pas aussi constants et variant selon que l'on passe sous un nuage ou qu'on le contourne, au loin dans leur Ouest se devine un petit paradis : Fernando do Noronha.

    Ils sont trois à prétendre à la troisème place. Qu'en disent-ils à trois jours de l'arrivée ?

        Bertrand De Broc sur "A.ST-Goupe" :On s’atèle depuis quelques temps à cette nouvelle vitesse à deux chiffres. On essaie de limiter les écarts au maximum, même s’il y a toujours un écart de vitesse assez important, mais bon, on fait marcher au mieux. On espère encore la troisième place, on essaie donc de faire avancer le bateau. Mais le vent étant un peu de travers on a encore quelques lacunes pour faire avancer la machine. Tout est possible, on y croit. Mais de toute façon le but est d’amener le bateau à bon port. D’autant plus que le bateau a été mis à l’eau tardivement, donc l’objectif est déjà bien rempli."[écouter ci-contre la vacation 9]
        Yvan Noblet sur "Appart-City" : Ce sera la bataille jusqu’au bout pour la troisième place sur le podium, car "A.ST Groupe" n’est pas très loin… ça va être une belle bagarre. Là, on a un grand ciel bleu, des petits nuages d’alizés, une belle mer et des poissons volants plein le ponton."
        Damien Grimont sur "Chocolats-Monbana" :Maintenant c’est une course de vitesse, il faut donc rester vachemement concentrés. On est content du bateau parce que là, par exemple, on vient de prendre 10 milles à Emig et de Broc en 24 heures. Que le meilleur gagne !"

        Lu dans "La Provence" du 22 novembre:
       "Emig tient le coup - À bord d'AS.T Groupe, le Marseillais occupe la 4e place de la Transat jacques-Vabre à 71 milles du leader Telecom Italia qui devrait rallier Salvador de Bahia d'ici 4 à 5 jours."

    Jeudi 22 novembre

        Ce matin tôt, à 6:06:02 (9:06:02 heure française), A.ST-Groupe et ses deux marins ont franchi la Ligne (Équateur). Marc annonce : "j'ai la photo pile poil à 00°00'01 S", c'est quand-même un peu au Sud de l'Équateur !!!!. Reste à attendre l'envoi par internet.
        La direction du vent évoluera peu, possible un peu plus Est, donc toujours route directe vers l'arrivée, mais plus d'option possible. Ce sera une course de vitesse, à se concentrer sur ses réglages pour tenter de grapiller quelques milles, ça bataille dur pour la troisième place : A.ST-Groupe, Chocolats-Monbana et Appart-City se tiennent en peu de milles
    [lire le communiqué de presse 12].

    Mercredi 21 novembre

        15 à 17 noeuds de vent qui va se renforcer un peu dès l'Équateur passé, avec un bon angle pour Bahia, la course de vitesse de Marc est lancée ! Les Alizés bien établis du SE sont là et cela va permettre d'accélérer pour arriver probablement dimanche ou lundi : il sera attendu là-bas au bout du quai !

    Mardi 20 novembre

        Comme attendu au niveau de la zone de convergence équatoriale, l'effet accordéon joue et Marc réajuste sa route à tout instant - il faut contourner le moindre nuage sous lequel il n'y a aucun vent, faire souvent des changements de voile en fonction des rafales d'orage - un pot noir, qui ne permet guère de dormir. Point positif, la convergence intertropicale n'est pas aussi active que prévue, et Marc en sort dans la soirée et la nuit, pour naviguer sous les alizés soufflant du SE dans l'hémisphère Sud. Route directe vers Salvador de Bahia ![lire le communiqué de presse 11].

    Lundi 19 novembre

        Depuis deux jours, A.ST-Groupe (Emig/De Broc) se décale vers l’Est pour ne pas rester dans le sillage du leader Télécom Italia et pour se démarquer de Atao Audio System et de Chocolats Monbana, quasi ex-æquo ce matin. « C’est par là que l’on veut franchir le Pot au Noir. Il y a une opportunité à saisir, avec je pense un passage plus facile à l’est que dans l’ouest où la situation a l’air bien bloqué », analyse le marseillais Marc Emig. Pour rattraper et doubler le duo italien, la seule solution possible  est d’attaquer dans ce passage du Pot-au-Noir. Après, comme on le sait, il est tout à fait impossible de combler un retard de 80 milles dans la dernière ligne droite  vers Bahia" [écouter ci-contre la vacation 8].

    Dimanche 18 novembre

        Cahin-caha, la Class'40 poursuit sa descente vers l’équateur à 6,5 nœuds de moyenne pour la tête de flotte, avec un classement inchangé par rapport à la veille. A noter que la flotte s’étale sur 300 milles, le dernier encore au nord des îles du Cap-Vert, et, Marc dans les premiers n’étant plus qu’à 600 milles de l’Équateur, avec une entrée dans le Pot-au-Noir programmée pour la nuit prochaine.

    Samedi 17 novembre

        Il s'agit bien pour Marc et Bertrand de gagner dans l'Ouest sans faire de bords inutiles et surtout d'utiliser l'allure dans laquelle leur bateau marche le mieux avant de reprendre un cap vers le Sud, ou bien tenteront-ils une option encore plus prononcée ? 24 h pour choisir la bonne option !
        Plein vent arrière, sous le ciel bleu ou sous la nuit étoilée tropicale, la vie est douce, intense et passionnante. Marc et Bertrand, en tête avec les trois autres duos, profitent de conditions météo favorables et augmentent leur distance avec ceux de derrière, car l’anticyclone se décale depuis le nord du Cap-Vert vers le sud, alors fuir pour ne pas se faire rattraper et coincer [écouter ci-contre la vacation 7].

    Vendredi 16 novembre

        Passage des Îles du Cap-Vert avec des alizés de secteur Nord-Est en tirant toujours des bords. Le vent tournera un peu vers l'Est Nord-Est au sud des iles. Les vents instables du Pot-au-Noir semblent s'installer au Sud, aussi la route tend à s'infléchir un peu vers l'Ouest.
        Marc et Bertrand ont choisi leur option - à regarder leur route, ils vont probablement raser par l'Est l'archipel du Cap-Vert ou passer entre les îles pour reprendre l'orthodrome et ainsi échapper à la bulle sans vent qui se promène au Sud des Îles du Cap-Vert, le choix pour gagner cette transat est fait. Nous connaîtrons le résultat à la sortie du Pot-au-Noir, le podium s'y joue !
    [lire le communiqué de presse 10]

    Jeudi 15 novembre

        "Chocolats Monbana", 2e au pointage de 12h ce jeudi, livre un duel sans merci avec "A.ST Groupe" et ce matin, il a réussi a creuser un écart de huit milles sur le tandem Marc Emig et Bertrand de Broc, très affûtés. "L'approche du Pot au Noir est incertaine. On a du mal à voir notre route future, on va en discuter aujourd'hui. On va faire attention à ne pas trop s'écarter de nos camarades. "Atao Audio System" n'est pas si loin, même si est à 100 milles de nous en latéral " a commenté Marc Emig. Mais d'abord, il faut négocier les îles du Cap-Vert, la nuit prochaine [écouter ci-contre la vacation 6].

    Mercredi 14 novembre

        En fin de nuit, Marc et Bertrand ont passé le tropique du Cancer (23° 26' 22" de latitude Nord - ce nom car, il y a environ 2000 ans, le Soleil entrait dans la constellation du Cancer lors du solstice de juin) et les voilà en route vers l'Equateur : nuit douce, vent se renforçant avec l'arrivée des Alizés NE, une quinzaine de nœuds et une vitesse entre 9-10 nœuds. C'est le moment des options pour passer les Îles du Cap-Vert.
        Ce matin, Marc pointe à la 3e place avec le 2e en vue. Le bateau a de moins en moins de secrets pour les deux marins et cela se traduit par leur place dans les 5 premiers de la flotte des Class'40. Le 6e - Deep Blue - avec à bord la néo-marseillaise Florence Arthaud, hier encore à 100 m de Marc, est maintenant à plus de 50 milles !
    [lire le communiqué de presse 9].

    Mardi 13 novembre

        A.ST Groupe - Marc Emig (5ème au classement de 12h00) : « On est entre 2 fronts, avec Chocolats Monbana et Deep blue qui sont à vue depuis 2 heures maintenant. On a des conditions assez faibles de Nord / Nord-Est et on marche à 8,5 noeuds. On joue au chat et à la souris avec l’anticyclone. Très au large c’est nul, à la côte c’est nul aussi. Y a pas beaucoup d’options possibles, la situation va s’éclaircir quand cet anticyclone va enfin remonter, on aura alors un vent de Nord-Est plus soutenu. Depuis ce matin, on a fait pas moins de 12 empannages, mais les conditions sont clémentes donc on arrive quand même à se reposer. » [écouter ci-contre la vacation 5]
        Cet après-midi, une heure de vacation téléphonique organisée pour les Marseillais depuis la Ligue de Voile a permis à Marc de retrouver l'ambiance locale. Il a surtout pu expliquer que le problème du vent arrière est géré. La preuve : avec un vent arrière N-NE, il affiche la meilleure vitesse des 12 premiers ! 4e à 16h, il a le 3e en vue à 2 milles devant.
        Marc ce soir: " Ca va pas mal, devant nous Chocolats Monbana. On navigue à vue, c’est sympa et ça change un peu. Les conditions sont faibles. On a 11/12 nœuds et on avance à 8-9 nœuds, tribord amure. On se balade un peu... On n’a pas arrêté depuis ce matin avec une douzaine d’empannages. La situation va s’éclaircir quand l’anticyclone daignera s’installer dans le nord. "

    Lundi 12 novembre

        Les Canaries ont été passées dans des conditions météo assez spéciales et pour le moins imprévisibles, et cela devrait se poursuivre demain, aussi le classement est bouleversé plusieurs fois par jour [lire le communiqué de presse 8].

    Dimanche 11 novembre

        Madère a été dépassé cette nuit et la nuit prochaine ce sera le tour des Canaries, un passage toujours délicat, en raison notamment des risques importants de dévent. Avec un bateau moins compétitif au vent arrière à cause de safrans un peu courts, le choix devrait être de passer à W afin d'avoir les Alizés NE aussi largue que possible. Mais, la situation météorologique actuelle est très compliquée et les modèles changent constamment.
        Un problème de blocage du serveur internet par satellite "Geolink" a été réglé au cours de la nuit de samdi à dimanche. Les liaisons resteront sous surveillance technique régulière depuis Planet'Voile à Marseille, jour et nuit, car l'arrivée des cartes météo est bien-sûr primordiale, tout comme les messages électroniques.
        De la pétole à force 5 sous les grains, le parcours entre Madère et les Canaries verra peut être les premiers se retrouver ensemble en fonction du plaisir d'Eole - et voilà que Marc le parpaillot se met à parler d'aller à la messe ! [écouter ci-contre la vacation 4].

    Vendredi 9 novembre

        Au large de Lisbonne, Marc est en route vers l'archipel de Madère avec un vent SE. L'option ouest a payé puisque qu'il a remonté petit à petit la flotte pour reprendre sa place dans les premiers.
        Les soucis ne sont pourtant pas terminés, car les avantages et défauts du bateau commencent à se faire jour. Si près et largue sont de bons bords, les deux marins ont quelques soucis en vent arrière. Un problème de tangon a été résolu. Ce sont les inconvénients de se lancer dans une transat avec un prototype tout neuf ! Mais Marc et Bertrand le savaient.
        Ce soir, A.ST-Goupe glisse bien côté ouest, mais dans 24 à 48 heures la question sera de savoir qui va attraper les alizés en premier.

    Jeudi 8 novembre

        A.ST GROUPE de Bertrand de Broc (8ème au classement de 8h00) : « Au cap Finisterre, tout le monde était à bloc. On découvre un peu le bateau tous les jours. Il marche bien hormis quelques difficultés avec un vent fort et des réglages difficiles. Cette nuit, le vent était établi à 35 nœuds, on a tout affalé. On a perdu quelques milles par rapport à nos concurrents. Tout reste à faire pour l’instant. Maintenant, on est réglé au prés bâbord amure avec 4-5 nœuds. En milieu d’après-midi, on devrait être au portant. Pour le moment, la mer est un peu plate. On a un peu de houle dans les fesses. On a une position qui n’est pas trop mal. Les bateaux concurrents qui sont à notre gauche ont un peu moins d’air. Le vent est un plus à droite. On essaye de tenir notre cap. Normalement, on va pouvoir aller tout droit ! ».

    Lundi 5 novembre

        La régate est bien engagée, avec 15 bateaux regroupés en moins de 10 milles - la place de Marc varie entre la première et la 6e. En 24 heures, ils ont réussi à parcourir 145 milles, soit 6 nœuds de moyenne [écouter ci-contre la vacation 2].

    Dimanche 4 novembre

       Cette première nuit sans lune, pas question de fermer l’œil : avec le petit temps toute la voilure est hissée - quelques 350 m2 - de quoi mouliner avec les winchs lors des empannages  [à lire " Tout en douceur..." - en pdf].
       Marc ce matin : « On vient d’avoir la surprise. On a rattrapé la bêtise de notre départ volé puisque nous sommes revenus dans le bon wagon car on voit les petits copains juste sous notre vent. Cela glisse tranquille, le système météo général n’est pas faux. On a 7 nœuds de vent, cela va forcir » [écouter ci-contre la vacation 1].

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